Octave Karmon

Bien qu'elle ait appris à coudre très jeunes, Mariama a choisi face à la concurrence qui existe dans ce secteur, d’ouvrir une petite boutique d’alimentation générale. « Avec l’appui de l’animateur de terrain, j’ai mené une étude de marché et j’ai jugé qu’implanter une boutique d’alimentation générale serait mieux et soulagerait les communautés qui parcourent des kilomètres pour faire des achats dans notre milieu ».

Pour Florence ‹‹ il n’y a pas de sots métiers, il n’y a que de sottes gens ». Elle n’a pas manqué de saisir l’opportunité offerte par le volontariat d’engagement citoyen. « Sans la mission VEC, je serais encore en train d’errer. J’ai économisé une partie de mes allocations chaque mois et j'achète chaque semaine les parts dans mon GEC dans l'intention d’ouvrir mon atelier après la mission. J’ai également bénéficié d’un kit d'installation de l’ANADEB. Je ne saurai remercier l’ANVT et exhorter à pérenniser ce programme afin que tous les jeunes puissent en profiter », témoigne-t-elle.

À son arrivée à Sotouboua, Ella constatait toutefois des jeunes vêtus de gilets à l’effigie VEC, parcourir les quartiers et sur les places publiques de la ville. Informée par la suite de la diffusion d’un communiqué à la radio cosmos, elle a décidé de s’inscrire auprès de son CDQ et chemin faisant, elle a été retenue après interview. Aussitôt devenue volontaire d’engagement citoyen, Ella s’est fixée des objectifs celui de relever le défi parmi ses frères et sœurs. Après 6 mois de mission, elle est devenue commerçante de charbon de bois dans le milieu et a vu sa vie changer grâce à ses allocations et au prêt octroyé auprès de son GEC.

Aujourd’hui, Loukmane est autonome. Grâce aux allocations et aux prêts dans son GEC ou il est actif, il a pu agrandir son espace. Il est ainsi devenu le meilleur potager de la commune d’Agoulou chez qui tout le monde s’approvisionne. Pour ce faire, il a demandé des conseils à des maraîchers qualifiés pour introduire dans son jardin d’autres variétés de légumes tels que : adémé, laitues, betteraves, gombo, gboma. « Je cultive toute l’année afin d’avoir aussi des légumes du jardin en période de rupture », affirme-t-il.

Maîtresse couturière de l’atelier « God No Sleep », petit à petit, Moutiyatou s’est fait découvrir par des clients hommes ainsi que des femmes. Sociable et respectueuse, aujourd’hui, elle a réalisé l’importance d’être à son propre compte. Elle avoue qu’elle est si fière d’elle car non seulement, elle a appris à confectionner les vêtements mais parce qu’elle a réussi à contribuer à l’élégance de plusieurs femmes du milieu. « Le VEC m’a permis d'avoir une autre vision de la vie. Une prise de conscience et un choix de travailler désormais pour mon épanouissement».

Très contente du programme VEC, Nathalie encourage les jeunes à ne pas baisser les bras quelques soient les difficultés. Son souhait est que le VEC continue afin de réduire le taux de migration vers d’autres pays. « Nous sommes nombreux a quitté une situation donnée pour une autre meilleure grâce au programme ».

Assana s’est vu transformé après son engagement au VEC pour la phase 6 dans la commune de Mô 1 (Djarkpanga). Sa motivation était d'apporter sa contribution au développement de sa communauté par les travaux d'assainissement. L'école de vie initiée dans le GEC lui a donné de l'espoir au point ou, elle a appris à épargner et démarrer son AGR à partir d'une petite économie. L'accompagnement personnalisé reçu courant mission l'obligeait à économiser 10 000 francs sur son compte à chaque paye en plus de l’épargne prélever par l’ANVT.