Accueillir, renseigner et orienter les visiteurs dans une entreprise, tel est ce à quoi s’attendait LARE Dagnouanou à la fin de sa formation en secrétariat bureautique. Face aux difficultés d’insertion sur le marché de l’emploi, elle ne trouve qu’une issue, celle de s’engager au programme VEC. Aujourd’hui, c’est avec fierté qu’elle raconte son parcours.
Dagnouanou a fait son entrée dans le volontariat d’engagement citoyen en avril dernier pour servir sa communauté et en retour profiter des atouts du programme pour se reconstruire.
Devenue VEC, Dagnouanou a commencé par épargner une partie de ses allocations à chaque fin du mois. Son participation au GEC et les formations reçues, surtout sur la création et gestion des activités génératrices de revenus au cours de la mission, l’ont finalement aidé à démarrer la vente des condiments sur table chaque soir avec une somme de 15000 F. A la fin des six mois, elle s’est servi des allocations de fin de mission pour construire une baraque dans laquelle, elle vend les denrées alimentaires.
Dans cette localité, Dagnouanou détient le monopole du marché ce qui fait que son activité marche bien. « J’ai commencé cette activité grâce à l’appui de mon mari qui m’a aidé à faire l’étude du marché. Je ne regrette pas mon choix puisque, j’ai aussi fait un stock de trois sacs de maïs et deux sacs de soja que je vais revendre après », nous confie-t-elle.
Très populaire dans le milieu, Dagnouanou ne laisse personne indifférente à cause de son accueil et son attention particulière pour ses clients. Elle a appris toutes ces techniques, qu’elle méconnaissait au cours de sa mission. « Le volontariat a changé ma vie sur le plan associative, la notion d’épargne et surtout la gestion du foyer pour vivre heureux. Bref le VEC est une école de vie », nous témoigne-t-elle.