Dès l’institutionnalisation du PROVONAT jusqu’à sa mutation en Agence, les volontaires sont affectés dans les structures d’accueil et leurs allocations sont soutenues par le budget de l’Etat. Le cofinancement est ainsi instauré par l’arrêté interministériel N°002/16/MDBAJEJ/MEFPD, portant fixation de la participation financière des structures d’accueil aux allocations des volontaires. Écoutons SAMARI Kparakparaka, Proviseur du Lycée moderne de Lama Kpedah qui ne tarit pas d’éloges sur la contribution des volontaires à l’atteinte de ses objectifs.
Vous êtes l’un des responsables des structures d’accueil des volontaires, quel est votre avis sur le volontariat ?
SAMARI Kparapkaraka : Depuis l’année dernière, je suis proviseur au Lycée moderne Lama Kpedah, et j’ai la chance d’avoir comme collaborateurs trois volontaires parmi le personnel. Il faut avouer que les volontaires enseignants sont des piliers fondamentaux pour le système éducatif. Je trouve que le volontariat est un outil essentiel de la transformation sociale. Il accompagne l’inclusion sociale et la solidarité. C’est un support d’une citoyenneté active et de la résilience des populations.
Comment les volontaires contribuent–ils à l’atteinte de vos objectifs ?
SAMARI Kparapkaraka : L’appui que ces volontaires nous apportent est vraiment incommensurable pour l’atteinte de nos objectifs. J’apprécie à sa juste valeur le soutien de l’Agence Nationale du Volontariat au Togo. Ces volontaires font preuve d’amour pour leur travail et se donnent pour la réussite des élèves aux différents examens. Par exemple, l’année scolaire passée nous avons enregistré un taux de réussite de 99 % au BEPC. Sur les 122 candidats que nous avons présentés, seul 1 a malheureusement échoué. Les volontaires nous ont appuyés dans trois matières : l’anglais, le français et les mathématiques,. Cette réussite souligne leur dévouement.
Quelle appréciations faites-vous du dispositif du cofinancement ?
SAMARI Kparapkaraka : Je pense que, le cofinancement est une bonne chose, c’est une bonne chose dans le sens que, lorsque l’ANVT nous apporte son soutien, c’est une obligation pour nous de la soutenir dans la gestion des volontaires, mais si c’est totalement gratuit, nous ne sentirons même pas leur effort. Nous honorons toujours le cofinancement de nos volontaires, c’est notre devoir d’accompagner et d’encourager ces derniers qui se battent dans l’éducation des enfants. J’invite toutes les structures d’accueil des volontaires à payer aussi régulièrement le cofinancement afin de soutenir l’ANVT et aussi pérenniser le volontariat.