Debout au milieu d’un jardin dans le bas-fond à côté de la rivière Adédzé au quartier Zomayi à Kpalimé, Vénougné arrose les légumes. Pour cette journée, après l’arrosage, elle doit enlever les mauvaises herbes dans les planches d’adémè .
Ancienne volontaire d’engagement citoyen de la phase 6 de la commune de Kloto 1 à Kpalimé, Vénougné est une femme ménagère. Bien avant le volontariat, elle n’exerçait aucune AGR et dépendait totalement de son mari. Très prévoyante, la mission de VEC a été pour elle, une opportunité de se rendre utile pour sa communauté.
Le VEC, une opportunité à saisir
Vénougné, au cours de la mission a été très marquée
par la formation sur les compétences de vie. Ne voulant pas revivre son ancienne vie après sa mission, elle a commencé à projeter des idées sur son post volontariat. Ainsi juste après la mission, avec ses allocations et un prêt qu’elle a octroyé auprès de son Groupement d’Epargne et de Crédit (GEC), elle a acheté certains outils et les semences pour démarrer le jardinage. Dans son jardin on y trouve le chou, la laitue et l’adémé. Elle a comme clientes, les revendeuses des légumes aux marchés.
À chaque fois que Vénougné met pied dans son jardin, elle a toujours la chair de poule. Très émue, elle déclare : ‘’ En acceptant de faire le volontariat, je n’avais aucune idée de ses retombées. Tout ce qui m’importait en ce moment c’était de servir ma communauté puisque, j’étais inactive. Mais aujourd’hui, le volontariat a fait de moi une nouvelle personne en me sortant de mon oisiveté. Avec mon AGR, je subviens à mes besoins et participe aussi au charge de ma famille.’’
Mariée et mère de famille, Vénougné a quitté les bancs au collège à cause des moyens financiers. Une situation qu’elle n’arrivait pas à oublier, et l’a amené à être découragée de la vie. Aujourd’hui, elle rend grâce car, elle se dit qu’avec la mission de VEC, tout est possible.
Comme projet de vie, elle compte avec des revenus, produire d’autres légumes comme la tomate et le piment.