Entourée des sacs artisanaux de différentes formes et de couleurs, Jeanne se prépare pour aller au marché de Kpadapé ; une localité située à 18km de la ville de Kpalimé. C’est pour aller vendre des sacs qu’elle-même a soigneusement tissés avec les fils de natte. Ayant appris cette formation pendant les vacances de l’année 2017, ce n’est qu’après sa mission de volontariat en 2021, qu’elle a pu trouver les moyens pour démarrer cette Activité Génératrice de Revenu (AGR).
Issue d’une famille modeste, Jeanne est la fille ainée de ses parents. Malgré le désir ardent de son père de la voir évoluer dans les études, elle est dégoutée de l’école à cause des échecs qu’elle a eus au collège surtout en classe de 3ème. Elle a décidé alors d’abandonner les classes pour aller apprendre un métier.
Faire le VEC, c’est percer dans la vie
Jeanne, s’est retrouvée sans soutien financier de la part de ses parents, une fois qu’elle a quitté l’école. Son seul souci était de trouver une source de revenu lui permettant non seulement de se prendre en charge mais aussi de rentrer en apprentissage. Lorsqu’elle a appris l’existence du VEC et ses avantages, elle s’est faite enrôler pour vivre l’expérience.
Avec les allocations qu’elle a épargnées au cours de la mission, elle a démarré son AGR qui est la vente des sacs artisanaux. Très douée en la matière, elle reçoit beaucoup de commandes de la part de ses clients. Ce qui lui permet de faire de bonnes recettes. ‘’ Après avoir abandonné les classes, j’étais gênée de rester à la maison sans rien faire. J’ai perdu l’affection de mes parents. Mais aujourd’hui, ce n’est plus le cas car la mission de VEC m’a fait percer. Avec mon activité, j’appuie mes parents dans les charges de la maison. Ce qui les enchante,’’ nous raconte-t- elle.
Projet de vie