Le volontariat d’engagement a permis à beaucoup de jeunes après leur mission, soit de démarrer une activité génératrice de revenu, soit de pouvoir s’installer à leur propre compte, soit encore d’améliorer leur activité. Pour WARAPICE Yendouban, cette mission lui a permis d’ouvrir son atelier de couture, un rêve tant espéré depuis 8 ans.
Yendouban, est titulaire d’un CFA en couture dame depuis 2013. Elle a retrouvé l’espoir perdu et jouit des fruits de son métier, une fois engagée dans le volontariat d’engagement citoyen. Dès le début de la mission, elle s’est lancée un défi, celui de s’installer à son propre compte en ouvrant son atelier de couture. Pour relever ce défi, Yendouban a pris l’initiative d’épargner à chaque fois qu’elle en avait la possibilité. Après les huit mois de mission, en plus de ses allocations de fin de mission et ses épargnes, elle s’est achetée une machine et a loué une pièce qui lui sert aujourd’hui d’atelier.
Installée à peine quelques mois, elle s’est fait une renommée dans le quartier Konkoiré grâce à sa gentillesse et à l’accueil qu’elle réserve aux clientes. Femme battante, elle s’est promis de transmettre son savoir-faire aux jeunes sœurs désireuses d’apprendre ce métier. Elle a déjà une apprentie à son actif et compte en acquérir une nouvelle machine et équiper son atelier dans les prochains jours tout en espérant bénéficier des kits d’installation souvent offert par l’ANADEB.
Pour WARAPICE faire une mission de volontariat d’engagement citoyen n’est pas peine perdue. « Aujourd’hui j’ai mon propre atelier, après 07 bonnes année d’apprentissage et c’est grâce au volontariat. J’ai commencé par jouir des fruits de mon métier ce qui fait de moi une femme financièrement autonome » nous confie-t-elle.
GNAMDJA K. Espoir