Maérbé veut écrire son histoire dans le domaine de la coiffure et de la tresse. Depuis presque un an, elle sublime par son savoir-faire la beauté des femmes de la ville de Sokodé. Coiffure, tresse, maquillage, sont entre autres les services qu’offre son salon de coiffure “Dieu donné”.
Tout part d’une expérience vécue avec une coiffeuse : « Elle m’avait fait un tissage que j’étais revenue le lendemain pour arranger. Mais, à ma grande surprise, après la prestation la coiffeuse voulait me faire payer des frais que je trouvais excessifs », raconte-t-elle. Elle décide donc en 2016 de se lancer dans l’apprentissage du métier avec deux objectifs : Faire ses propres tresses et éviter à d’autres personnes de vivre la même expérience.
Son apprentissage se solde par un certificat. Un diplôme qui la conduit à s’intéresser à d’autres secteurs de beauté comme le make-up et l’attaché de foulard « Au départ, je voulais juste me former pour le plaisir, mais j’ai très vite pris goût. J’ai en conséquence décidé de continuer jusqu’à l’obtention de mon Certificat de Fin d’Apprentissage (CFA). Une passion entraînant l’autre, j’ai fait la coiffure, la tresse puis le Make-up », explique-t-elle.
Présente dans le domaine depuis bientôt 1 an, Maérbé a pour particularité de mettre sa clientèle au sein de ses actions. Elle offre à sa clientèle des services de qualités à des prix abordables, ce qui motive celle-ci à revenir vers elle pour d’autres services. Pour les difficultés liées au métier, Maérbé déclare que cela n’en manque pas. Surtout en ces derniers mois avec la crise sanitaire qui a touché tous les secteurs d’activité. Elle joue alors sur son accueil et sa simplicité pour tenir le cap.
Fière d’elle, Maérbé se réjouit de son parcours dans le volontariat de la phase 6 des VEC à Sokodé. Elle ne tarit point d’éloge à l’endroit des initiateurs du programme VEC à travers lequel, elle a eu la chance de se forger un avenir propre à elle « Quand j’ai entendu parler du programme VEC et l’appui accompagnement qui se fait pour la réalisation des projets de vie, je me suis dit que c’est une occasion à ne pas du tout rater. Chemin faisant, par la providence divine, cela a marché », a-t-elle soufflé.
Elle confie tirer sa plus grande inspiration de sa mère, chez qui, elle a hérité cette volonté d’aller au-delà des difficultés.
Octave KARMON